L’histoire dans la vie quotidienne avec l’ODONYMIE
Le principe de dénomination d’une voie repose sur : le type de voie (exemple : avenue) + un ou des articles (exemple : de la) + un mot directeur (exemple : du 11 Novembre).
Les 15 variantes autorisées en France et en Belgique
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ALLÉE : voie bordée d’arbres, de haies ou de plates-bandes ;
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AVENUE : grande voie urbaine plantée d’arbres, le plus souvent radiale ;
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BOULEVARD : voie de communication plus large qu’une rue faisant le tour de ville, à l’origine à l’emplacement d’anciens remparts ;
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CHEMIN : voie de terre préparée pour aller d’un lieu à un autre ;
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COURS : promenade publique plantée d’arbres ;
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IMPASSE : voie à une seule entrée ;
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PASSAGE : galerie couverte et réservée aux piétons, qui sert au dégagement des rues voisines ;
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PÉRIPHERIQUE : autoroute urbaine qui fait le tour de ville ;
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PLACE : espace découvert auquel aboutissent plusieurs rues ;
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QUAI : voie publique entre une surface d’eau et des habitations ;
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ROUTE : voie carrossable, aménagée pour aller d’un lieu à un autre ;
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RUE : voie de circulation aménagée dans une ville, entre les habitations et les propriétés closes ;
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RUELLE : petite rue étroite ;
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SQUARE : jardin public ;
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DRÈVE : voirie carrossable bordée d’arbres (terme exclusivement utilisé en Belgique).
6 pièges à éviter pour proposer des odonymes
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Les libellés trop longs (idéalement moins de 38 caractères)
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Les noms de voies susceptibles de porter atteinte à l’ordre public
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Les homonymies ou les noms à phonétiques identiques
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Un nom utilisé par le passé
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Un nom dont le générique est déjà utilisé (avenue Victor Hugo, square Victor Hugo…)
Comment procéder ?
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Les enjeux pratiques
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Une opportunité à saisir par les historiens locaux
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Qui décide d’un nom de rue ?
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Critères, conseils et astuces pour proposer de nouvelles dénominations
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Une odonymie complétée par la signalétique