Professionnels de l’histoire – Historiens consultants, indépendants ou free lance –

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Comment gagner de l’argent avec votre site

(et d’abord cesser d’en perdre)

Il n’est évidemment pas nécessaire de proposer un site internet pour obtenir des revenus en tant qu’historien indépendant.

Certains ont si bien développé leur petite niche spécialisée. Le bouche à oreille classique leur suffit. D’autant plus qu’une certaine discrétion leur évite la concurrence. On ne vous citera donc pas d’exemples personnels dans nos connaissances.

Juste signaler le succès de cette pratique chez les collectionneurs/revendeurs qui disposent de leur réseau.

D’autres développent une activité intense en ligne. Ils en tirent des revenus. Sans avoir besoin d’un site internet. Parce que suffisamment de réseaux sociaux et d’applications leur permettent.

Mais vous

Vous avez opté pour un site internet ? On vous comprend. Notre équipe aussi …

De nouveaux sites apparaissent chaque seconde sur le web. Il y aurait tant à dire … le référencement, le web 3.0, l’ergonomie … Tout cela est bien sûr important.

Ne retenons qu’une seule préoccupation : votre investissement.

Vous savez que les formules de sites à très bas prix vous limitent et ne sont qu’une source d’ennuis.

Pour des fins réellement professionnelles (même basiques), il devient toujours rapidement nécessaire de disposer d’un hébergement sérieux avec un minimum de maintenance ou d’intervention d’urgence par sécurité, sans compter votre nom de domaine.

Bref, il est malaisé pour un vrai site réellement exploitable (pas une simple vitrine qui va très vite s’avérer insuffisante) de ne pas tourner autour d’un très grand minimum autour de 300 euros par an après une installation à un prix plancher de 800 euros.

Et donc, si vous avez opté pour un site internet, c’est avec la conviction qu’il vous est utile.

Et donc cet investissement doit être rentable.

Malheureusement, votre site est inutile si tout n’est pas entrepris pour aller chercher des visiteurs intéressés. Là où ils se trouvent.

Pour les amener directement sur les pages que vous leur destinez. Que vous leur destinez précisément.

Dans le cas contraire, votre site deviendra vite une dépense préoccupante.

11 suggestions, questions, astuces et conseils pour renforcer l’efficacité de votre site

Elles n’ont évidemment pas la prétention d’épuiser le sujet.

Mais de contribuer à ceci : votre site d’historien professionnel doit être un investissement réellement rentable.

• Un préalable : connaître votre outil pour réduire les dépenses qu’il vous occasionne 

1) La vérité par analytics : cruelle ou prometteuse ?

Qui sont vos visiteurs ? Combien sont-ils ? D’où viennent-ils ? Sur quelles pages s’attardent-ils ? Par où arrivent-ils ? Combien de temps restent-ils ? Combien reviennent ?

Toutes ces informations vous permettent notamment de vous assurer que votre public colle à votre stratégie. Qu’il épouse vos priorités.

Elles vous servent le cas échéant à adapter votre positionnement.

2) Vous n’avez pas la vocation d’enrichir les webmasters

Un site figé est un site mort. L’adaptez-vous souvent ?

En invitant à découvrir les nouveautés ?

Cela suppose que vous maîtrisiez votre outil avec suffisamment d’autonomie pour éviter de faire systématiquement appel à celui qui facture la moindre intervention.

3) Vous n’avez pas la vocation d’enrichir les graphistes

Autre exemple : quelle est la valeur ajoutée d’un logo sophistiqué ? Justifie-t-elle une prestation de graphiste ? Dans le domaine de l’histoire, ce serait plus qu’étonnant.

Si vous souhaitez déjà débuter avec un logo, prévoyez qu’il se décline facilement sur tous supports, ou qu’il ne risque pas d’incarner une activité réduite dans laquelle vous risquez de ne plus être actif dans quelques années.

4) Vous n’êtes pas masochiste

Vous n’aimeriez pas que votre site vous trahisse. Alors qu’il doit être votre premier allié.

Chassez les indicateurs contre-publicitaires qu’il induit !

Quelques exemples :

  • un lien vers Pinterest que vous n’utilisez jamais.
  • Vers une page face book avec 5 fans …
  • Une inscription à une newsletter que vous n’envoyez jamais …

• Ensuite : attirer des clients potentiels plutôt que des touristes 

5) Qui ciblez-vous ?

Des « consommateurs » d’histoire ? Des « praticiens de l’histoire »?

Qui sont les profils que vous visez derrière ces publics génériques ?

Sur quelles pages précises de votre site ?

Les nécessaires liens qui pointent sur votre site, vos actions d’e-mailing ou dans les réseaux sociaux conduisent-ils les publics aux bonnes pages ?

Les internautes que vous avez attirés ne reviendront plus chez vous s’ils s’y égarent.

6) Vos pages délassent ou activent ?

Une multitude de sites ou blogs d’histoire – notamment locale – invitent à la découverte et à l’érudition. Ils sont souvent remarquables, toujours gratuits et animés par des bénévoles.

Ce n’est pas votre rôle. Vous n’offrez pas mais vous vendez du contenu historique.

Plus ciblé ou plus approfondi.

Et vous n’avez donc heureusement pas à accomplir les mêmes efforts visuels.

Vérifiez plutôt que :

  • chaque partie de votre menu s’adresse à un public précis. 
  • Qu’il peut s’y retrouver car cela lui parle.
  • Et que chaque page proposée se termine en l’invitant à agir (télécharger gratuitement en fournissant son e-mail, demander un RV ou un devis, s’inscrire à un atelier ou une conférence, …).

7)  On veut des preuves !

Vos clients sont vos ambassadeurs.

Pensez-vous à solliciter l’autorisation de communiquer leur avis ?

  • Un avis circonstancié.
  • Authentique.
  • De quelqu’un d’identifiable.
  • Qui exprime concrètement ce que votre prestation lui a apporté.
  • De manière que l’on puisse s’y identifier ?

La qualité de vos partenaires est aussi une preuve.

  • Elle n’est envisageable que dans une réciprocité durable.
  • Vérifiable dans l’affichage de belles réalisations communes (et au passage vos liens croisés si précieux pour votre référencement naturel).

8) Nulle part ailleurs !

Il y a encore tant de sites marchands d’histoire où l’on se contente de proposer de retracer une histoire de famille (généalogie), ou d’entreprise.

Et où l’on présuppose le support réellement souhaité par le client (le sempiternel livre … ou le poster de l’arbre généalogique).

Est-ce un tort ?

En soi, pourquoi pas ? Mais …

Il y a tant de familles.

Qui n’ont que faire d’un service où l’on évoque des quartiers ou une généalogie agnatique.

Que proposez-vous de réellement original :

  • Une manière de travailler qui fournit des résultats qu’on ne trouve pas ailleurs.
  • Une spécialité pour telle catégorie de population ?
  • Réellement disposée à dépenser pour vos services ?
  • Car elle peut déjà visualiser ce qu’elle obtiendra en plus chez vous.

Lire Généalogistes professionnels : comment trouver et multiplier vos VRAIS clients ? et  Ce chiffre que chaque généalogiste professionnel devrait connaître

Toutes les entreprises cherchent à traquer la moindre dépense inutile.

Leur dire l’importance de connaître leur passé les laissera de marbre.

  • En quoi votre prestation leur apporte un atout concurrentiel ou une solution alternative moins coûteuse ?
  • Où est la page qui le signale (et vers laquelle pointent idéalement des sites d’unions professionnelles) ?

9) Le seul gratuit qui fonctionne

Proposez-vous des documents gratuitement téléchargeables ?

Pour vous constituer des mailing lists et lancer ensuite des offres adaptées.

Et aussi pour révéler votre savoir-faire.

Pas comme n’importe quel bonus que l’on trouve partout (une source majeure de désinscription). Mais bien là où vous n’êtes pas interchangable.

Et dans le respect du RGPD.

• Enfin : fournir des fonctionnalités à des usagers payants

10) Commandez immédiatement 

Que proposez-vous dans votre shop ? Tout est-il en place pour commander en ligne ?

Un téléchargement ? Une inscription à un atelier ? Un coaching ? …

Amenez-vous vos visiteurs à venir consulter vos promotions ? Le packaging de vos produits ? …

Avec un paiement réellement sécurisé (stripe ou paypal tout particulièrement si vous vous adressez à un public américain).

11) Besoin de vous

Votre site sert d’atelier ? Avec des fonctionnalités originales ?

Cette fonction est à l’évidence la plus ambitieuse et la plus compliquée à mettre en place. Elle n’est pas indispensable et on l’aperçoit rarement.

Vous faites partie de ceux qui proposent ce type d’outil ? Félicitations !

Quelles leçons tirer ? 

Quelles réponses ces observations vous ont-elles inspiré ?

Bien sûr, la réponse vous appartient. La seule question sur laquelle vous pouvez tirer des conclusions sans appel est celle-ci :

que vous rapporte votre site en retour de son investissement et de ses frais récurrents ou du temps que vous y consacrez ?

Si votre réponse n’est pas satisfaisante, il n’y a rien d’irrémédiable. Juste des décisions à prendre.

Car des solutions existent. Gratuites ou à moindres frais.

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